Il y a quelques semaines je relatais ici même l’annihilation de toute forme d’intelligence sur notre bonne vieille terre, je pensais alors que nous avions touché le fond.
C’était sans compter sur la surpuissance de la bêtise humaine toujours prête à se surpasser.
Voici donc venue l’ère de Pokemon GO.
Alors déjà, j’ai depuis toujours eu du mal avec les Pokemons, je n’ai jamais compris l’engouement pour ses bestioles immondes aux noms ridicules, les dessins animés sont bêtes à pleurer, les cartes à collectionner coûtent un SMIC et sont d’une laideur affligeante, mais à la limite que les enfants se laissent berner par le marketing, soit.
Mais là le problème a pris une toute autre ampleur.
Des tonnes de gens, le nez rivé sur leur smartphone parcourent les rues à la recherche de Pokemons virtuels, bravant les intemperies, les interdits, quittant leur job ou leur conjoint pour chasser à plein temps, se relevant la nuit, tombant dans des guet-apens pour se faire déplumer…
J’entends déjà les fans pester, « mais tu ne comprends rien, c’est comme une collection, c’est rigolo, ca fait de mal à personne et puis au moins ca fait sortir les gens de chez eux ».
Blablabla.
Si les gens veulent collectionner, qu’ils fassent un herbier, s’ils veulent sortir, qu’ils sortent dans des parcs, dans la rue, mais qu’ils profitent de l’endroit ou ils vont, et non pas le pif collé à l’écran.
Ding dong
– Et m’ssieur, j’peux entrer dans vot’ jardin, y’a des pokemons, j’veux les mettre dans ma pokeball
– Tu sais ou j’vais t’la foutre ta pokeball
– et mais vazy, c’est passke je joue à pokemon Go
– Pokemon Go fuck yourself !
Sur ces belles paroles, bon week end.
Et si vous voulez vraiment jouer, il y a toujours le jeu de l’été de Ma Vie Au Boulot, ca se joue aussi avec un smartphone, mais c’est plus rigolo.
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