Ce la fait bien longtemps que je ne vous ai pas parlé de mes collègues.
Et pourtant, au boulot, nos collègues sont incontournables.
Nos chefs sont ceux qui nous filent du boulot, nous évaluent et ne nous augmentent pas. Et nos collègues sont ceux avec lesquels ont va réellement passer nos journées.
Des collègues il en existe de toute sorte, des cools, des pas cools, des franchement casse bonbon, et aujourd’hui je vais vous parler des dépressifs.
Le collègue dépressif est celui pour qui rien ne va, on n’aura jamais le temps de finir, c’est trop compliqué, on n’aura jamais la validation de la sécurité, et notre chef ne nous aime pas, et j’en ai marre et blablabla.
Parmi les dépressifs, il faut distinguer 2 catégories :
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le dépressif chronique : celui là est vite chiant, parce que s’il est dépressif c’est dans sa nature. Rien ne va au boulot, mais rien ne va à l’extérieur non plus. Il aime se plaindre, souvent sans raison, c’est comme ça qu’il existe. Il va vous tirer vers le bas, il faut donc le fuir ou au moins limiter au maximum les interactions avec lui.
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le dépressif par dépit: en gros s’il est dépressif ce n’est pas vraiment de sa faute. Il aimerait pouvoir faire avancer les choses, il aimerait bosser, il a tout donné, mais on lui met tellement de bâtons dans les roues qu’il n’en peut plus. Ajouté à cela qu’il a fait tellement de vagues à essayer de faire avancer ses sujets qu’on a fini par le lui reprocher. Lui est un mec normal à la base, souvent sympa, il ne faut pas le laisser tomber, juste lui faire comprendre qu’il n’est pas seul, et lui faire découvrir mon blog. « Ma vie au boulot » va lui remonter le moral !!
Voilà, à bientôt les gens.
Ah, je savais que je n’avais pas découvert ce blog par hasard.
Je suis « le dépressif par dépit ». Mais l’expression est très mal choisie, car ayant connu la dépression, la vraie dont on a du mal à se remettre, je ne suis aucunement dépressif.
Je ne suis pas encore aigri, je suis juste désespéré.
Et j’ai appris à gérer ma frustration pour ne pas embêter mes collègues en passant mon temps à râler 🙂
Loik> Effectivement, l’expression est peut être mal choisie.
Disons le desespressif alors, le dépressif par désespoir. 😉
Dans tous les cas, ne pas prendre me posts au 1er degré, por favor.