Nos grands chefs aiment bien avoir des supers idées, idées qu’ils piquent en général à d’autres grands chefs à qui des consultants en pipo flute ont lavé le cerveau à grand coup de repas d’affaire ou autres cadeaux.
Bref, il y a quelques années il y a eu une mode des tableaux de bords. Il fallait impérativement fournir à ses chefs des tableaux de bords sur tout et sur rien, histoire qu’ils soient capables « d’avoir les éléments pour prendre les bonnes décisions ». Les décisions qu’ils ont prise n’étaient pas meilleurs qu’avant, bien entendu.
Pour surfer sur la mode de ces tableaux de bords, et parce que cela ne faisait pas assez américain, ils nous ont demandé des reportings, toujours plus de reportings, et des reportings de reportings pour les encore plus chefs.
Et maintenant on veut des KPI, des « Key Performance Indicators », des indicateurs clés de performance.
Soyons clair, cela ne veut rien dire de nouveau, mais c’est tellement la classe de demander des KPI.
« tu pourras me faire un reporting avec des KPI »
Nous en sommes donc aujourd’hui arrivé à passer presque plus de temps à fournir des KPI, des indicateurs, des reportings en double, en triple, en synthèse, en transverse à tous les petits, moyens et grands chefs, qu’à produire quelque chose de concret pour la boite. Belle époque.
Enfin, tant qu’on me paye…
Bon week end les gens.
Des bâtonnets… Ils veulent tous des graphiques en bâtonnets.
Ce qu’ils n’imaginent pas c’est, plus ils veulent quelque chose de simple, plus notre tâche est compliquée.
Autrement dit, plus ils sont cons, plus on doit être intelligent.
Depuis que je travail, j’ai pu atteindre l’élite !
Les boites japonaises adorent les KPI! Ca permet de creer encore plus de fichiers excel!
TheMelon > tu sais ou ils peuvent se les mettre les bâtonnets… 😉
Damien > Vive les fichiers excel, vive les KPI, vive les Japon. (les KPI et les fichiers excel, c’est ce qui vent de me payer mes vacances…)