Début août, c’est une période assez dure pour ceux qui comme moi ne sont pas encore partis en vacances.
Et cela peut être encore plus compliqué lorsque votre chef est parti en vacances, lui, et qu’il vient de rentrer.
Et cela pourquoi ?
Pour une raison toute simple : les vacances c’est fait pour se reposer, pour reprendre des forces, et l’effet est différent pour les « chefs » et pour les « non chefs ».
Quand on est « non chef », comme moi, à la fin des vacances on a la pêche, mais on n’a pas envie de reprendre le boulot !
On est trop bien au bord de l’eau en short en en tongues à se réveiller à 10h du mat’ quand bien même on se serait couché à 21h30 la veille.
Et le premier jour de boulot, on n’a qu’une envie, repartir, vite, loin et surtout encore plus longtemps et ne pas croiser ses collègues, surtout pas, et surtout pas pour parler boulot.
Mais pour un « chef » ce n’est pas la même chose.
Non, le chef quand il rentre de vacances, il est content.
Il est content de retrouver ses collègues « chefs », et même ses collègues « sous fifres » comme moi. Parce que le chef il a eu pleins d’idées en vacances, et il faut vite les mettre en place parce que ca va nous faire gagner en productivité, ca va nous permettre de livrer plus rapidement, de travailler encore plus, avec quelques améliorations des procédures en prime. Du bonheur.
Sauf que voilà, le chef il rentre de vacances, mais pas nous. Nous on n’a pas envie de travailler plus, on a juste envie de partir au soleil, ou de dormir bien caché dans une salle de réunion.
Alors que faire pour éviter les assauts répétés de notre chef tout bronzé ?
- La meilleure solution est de caler ses vacances juste au retour de votre chef, en évitant autant que faire se peut de se croiser !
Comme ca il rentre en super forme, mais comme il n’y a personne pour mettre en place ses idées toutes neuves, soit il les oublie, soit il les met en place lui même. -
Si vous ne pouvez pas partir en vacances à ce moment là, une autre solution consiste à jouer au back-up qui croule sous le boulot.
Pensez donc : qui dit vacances, dit absents, qui dit absents dit back-up, qui dit back-up dit boulot en plus pour le back-up ! En vous faisant passer pour le back-up d’un projet obscure, vous aurez une excuse pour ne pas l’aider dans la mise en place de sa nouvelle organisation. - Envoyez le se faire voir.
Pas comme ça, mettez y les formes, mais que le message soit clair. Ses idées ne peuvent être mises en place sinon ca ferait longtemps que ca aurait été fait, donc inutile de vous faire perdre voter temps et votre santé. - Inversement, lâchez tout et mettez en place ses idées formidables, juste pour le plaisir de lui démontrer une fois que tout aura foiré que ce n’était peut être pas des idées aussi ingénieuses que ça.
- Dernière solution, dites lui « oui », mais ne faites rien.
Une fois revenu à la routine de sa morne existence, il aura oublié ses fameuses idées révolutionnaires, et vous aurez à nouveau la paix.
J’espère avoir pu vous aider, c’est toujours un plaisir de donner des conseils pour mieux vivre sa vie au travail. 🙂
Mais quand même, vivement mes vacances.
Mon truc c’est de rester en aout, quand ils sont tous majoritairement en vacances, et de repartir en septembre quand ils reviennent tout frais, le temps qu’ils se fatiguent 🙂
Alz> Belle technique (que j’ai utilisé pendant des années), sauf quand ils partent en juillet, auquel cas tu te les tapes en août. :/